Un martini dry.. au shaker pas à la cuillère s'il vous plaît!

Alors pourquoi une reprise de cette fameuse réplique du personnage imaginé par Ian Fleming? Car aujourd'hui je veux vous parler d'une start-up anglaise qui propose depuis peu un service qui nul doute ravira les amateurs de cocktails. Cocktailbox propose de livrer aux particuliers des cocktails tout préparés et prêt à servir, histoire de rendre vos soirées plus folles! Surfant sur la vague de la livraison d'alcool à domicile qui a déjà connu un franc succès en France avec des initiatives telles que HappyDrink sur Paris, Cocktailbox a cherché à se faire une niche dans ce marché lucratif en proposant des solutions prêtes à boire.

4 des plus fameux cocktails sont ainsi proposés par la firme anglaise dans des contenants de 3 litres (soit 20 verres environ) : Margarita, Mojito, Cosmopolitan et Daiquiri fraise. Chaque cocktail est décliné en deux versions, une standard et une premium. La différence se trouve au niveau des alcools utilisés pour confectionner ces cocktails: comptez Smirnoff, Bacardi et Jose Cuervo pour les versions standards contre Grey Goose, Havana Club et Sauza pour les versions premiums. Les prix sont plus que corrects puisqu'il faut compter 35£ à 45£ pour chaque "box", livraison incluse.

Si vous prévoyez de vous rendre en Angleterre, je vous conseille donc d'essayer ce concept au plus vite, avec modération évidemment ;)

The magic box...

Dans Up in the air, le personnage incarné par George Clooney dit, à l'occasion d'une conférence, que chacun doit être capable de faire rentrer toute sa vie dans un simple sac de voyage. Compliqué me direz-vous? Alors que dire de l'idée de faire rentrer un restaurant entier dans un simple conteneur?!

C'est pourtant le concept fou du québécois Daniel Noiseux qui a réussi à allier sa passion pour la mécanique à son expérience de restaurateur pour créer MUVBOX. MUVBOX c'est un conteneur maritime qui se déplie en 90 secondes pour devenir un vrai restaurant ambulant, à ceci près qu'il faut une grue et un camion pour le transporter. Grâce à son faible encombrement et surtout à son autonomie complète, le MUVBOX peut être installé à peu près partout pour former un véritable snack-bar urbain. Pouvant aussi bien être utilisées pour des événements éphémères ou être implantées de façon permanentes, ces structures alliant design, innovation et respect de l'environnement (chaque MUVBOX est alimentée par des panneaux solaires et est fabriquée à partir de matériaux recyclés) risquent de connaitre un fort succès dans les années à venir.

Le premier du nom a déployé sa structure sur le Quai des éclusiers dans le Vieux-Port de Montréal sous la bannière "Homard des Îles". Au Menu, fruits de mers et crustacés mais aussi traditionnelles pizzas pour accompagner votre balade le long du canal Lachine...

Si un tel concept vous intéresse, je vous conseille de regarder la fiche technique de ce petit bijou!

Comme quoi faire l'école buissonnière..

Si vous aussi avez toujours rêvé de savoir déguster un vin, dresser une table pour un dîner, comment vous comporter en dîner d'affaires ou encore comment vous maquiller, ne cherchez plus j'ai trouvé la solution! Enfin j'ai trouvé... Ce sont plutôt trois femmes, Aude de Thuin, Constance Rietzler et Camille de Wouters qui l'ont trouvée: en 2004, elles ont crée La Belle Ecole au coeur de Paris, berceau de l'Art de Vivre. Grâce à des partenaires aussi prestigieux que Christophle, Hermès ou l'Hôtel Saint James & Albany, l'école propose des cours d'une qualité et d'un professionnel rares, répartis entre 6 catégories:

1. Les Arts Culinaires
2. L'Art de la Dégustation
3. L'Ecole des Fleurs
4. Savoir-vivre à la Française
5. L'Elégance à la Française
6. Art & Design

Ces ateliers sont accessibles pour des prix à partir de 70 euros. Je vous conseille personnellement les "Pass Art de Vivre" qui vous permettent de prendre part à 3 ateliers différents pour 200 euros, à 5 ateliers pour 315 euros et à 10 ateliers pour 600 euros. L'école propose un vaste choix d'options afin de s'adapter aux besoins de sa clientèle: de la privatisation d'atelier, à la traduction des ateliers dans une autre langue en passant par l'organisation d'événements corporatifs, tout est fait pour que chaque client y trouve son compte.

Rendez-vous donc en classe chers camarades. Pas la peine de mentionner que l'école buissonnière est fortement déconseillée pour cette fois car jamais aller à l'école n'aura été si passionnant!

Ps: le succès semble être au rendez-vous pour ce type de services puisqu'une jeune start-up sortant de l'incubateur de HEC Paris vient de se lancer sur le même créneau. Il s'agit de Haut de Forme, une autre école à bien sûr aussi découvrir!

La caverne d'Ali Baba des plus fortunés...

Un petit post pour vous parler de Opulent Items, un site de E-commerce qui propose des articles plus ou moins décalés pour les nantis de ce monde. Après un examen approfondi du site, on peut voir que beaucoup d'articles demeurent accessibles aux plus petites bourses. Voici mon TOP 5 des articles abordables et surtout utiles de ce site:

1. Le "Thumb Reader": une idée géniale pour tous les amateurs de lecture en voyage.
2. Le "Wine Glass ID": pour ne pas se tromper de verre à un apéritif.
3. Le "Face Shade": pour tous ceux qui veulent bronzer sans avoir le soleil dans les yeux.
4. Le "Bath Tub Helper": pour prendre un bain tout en lisant et buvant.
5. le "Desktop Air Conditioner": pour travailler au frais.

Si l'on veut passer aux choses plus sérieuses, le site regorge de produits plus dispendieux mais, il faut l'avouer, fort divertissants. Voici le best of des objets que j'aurais acheté si mes économies n'avaient pas été jouées en bourse en 2009:

- Le "VIP PASS": pour avoir accès à tous les salons d'aéroport dans le monde.
- Le "Power Kayak": un kayak propulsé par moteur!

- Le "Air Board": le skate façon hovercraft.
- Le "Hidden Bookcase Door": façon passage secret.
- Le "Drink Cube": bac à glace stylé.
et mon coup de coeur ultime: le "Virtual Butler"!!!

En espérant que vous y trouverez votre bonheur ;)

Le "green business": nouvel Eldorado pour le luxe?

Le chiffre 1.618 n'évoque certainement pas grand chose au premier abord, si ce n'est le nombre d'or pour les plus matheux d'entre-vous. Pourtant, derrière ce chiffre mythique se cache un événement qui a eu lieu du 6 au 10 mai derniers au Palais de Tokyo: la première "Sustainable Luxury Fair". Le concept: réunir dans une foire artistique et commerciale des exposants triés sur le volet parmi les acteurs majeurs du luxe et ce, en fonction de leur respect d'enjeux tels que le respect de l'environnement , des droits de l'homme, des savoir-faire... En d'autres termes, cet événement d'un autre luxe voulait showcaser quelques-uns des acteurs de ce luxe responsable de demain. 30 exposants étaient au rendez-vous, parmi lesquels S.T. Dupont, Tesla Motors, JEL et Cangliari. Avec plus de 10 000 visiteurs pour cette première édition, on peut dire que l'initiative fut couronnée de succès. Un succès d'autant plus important pour le luxe que le marché du "green business" sera sensé atteindre 3000 milliards de dollars en 2020 et que la bataille pour se partager le gâteau a déjà commencée. On peut donc s'attendre dans les prochaines années à voir de plus en plus d'entreprises franchir le pas afin de bénéficier de ce formidable vecteur de croissance.

Je vous laisse vous faire votre propre opinion quant aux motivations derrière le "green business". N'hésitez pas à laisser vos commentaires sur la question, je suis très intéressé à l'idée de connaitre vos avis!

Quand le luxe se met au mobile

Voici une présentation fort intéressante que je viens de dénicher sur les stratégies de marketing et communication des marques de luxe sur supports les mobiles tels que Iphone ou Ipad. Enjoy!

Quand fast-food rime avec santé..

Si McDonald's n'a pas réellement convaincu avec son pseudo virage "santé" en proposant salades et autres compotes en lieu et place des traditionnels Big Mac et McFlurry, d'autres ont réussi à conjuguer finger food et santé. C'est le cas de Colette, dont l'initiative a été mise en avant par Luxury Issues. Cette enseigne parisienne propose dorénavant à ses clients des lunch box à emporter qui ont le mérite, en plus d'être savoureuses, d'être équilibrées.

Pour le prix de 25 euros, vous trouverez donc les produits suivants: 

Green Burger par Gontran Cherrier: burger composé de guacamole un peu relevé pour le fondant, fines tranches de courgettes au citron pour le croquant, steak de tofu pour les protéines, surmonté d'un topping aux graines de courge. 

Légumes par CZon: mélange de légumes crus (carottes, bimi, sugar snaps, épis de maïs) accompagné d'une vinaigrette au sésame. 

Quito par Jean-Paul Hévin: biscuit gênois aux amandes fortement chocolaté.

Le tout accompagné d'une bouteille de Vitaminwater, la boisson à la mode ces derniers temps.

Rendez-vous donc au Water Bar de Colette rue Saint-Honoré pour déguster cette merveilleuse trouvaille de l'agence Lisa Kajita&Dryce.

Petit plus: les livraisons sont possibles dans le premier arrondissement!

De quoi nous faire tourner la tête..

Que dire à propos du champagne? Vin des rois de France depuis 496 après JC, date de la conversion de Clovis au christianisme, le champagne peut être considéré comme l'un des alcools les plus noble et raffiné. Véritable ambassadeur de la France à l'étranger, cette boisson ne cesse de faire tourner la tête aux élites de ce monde.

Le champagne en quelques chiffres:

- 33 000 hectares de vignes, soit 3,4% du vignoble total français, répartis autour de Reims et d'Épernay

- 352 millions de bouteilles produites en 2009

- 3,7 milliards d'euros de CA en 2008 (dont 1,6 à l'export)

Mais je ne suis pas là pour vous faire une leçon sur le champagne. Suite à la lecture d'un article paru dans Les Echos, aujourd'hui je souhaite m'intéresser aux liens entre l'art et le champagne. En effet, bon nombre de maisons font dorénavant appel à des artistes ou des designers afin de "relooker" l'emballage ou les bouteilles de certaines cuvées. Simple stratégie marketing me direz-vous? Pas forcément. En effet, fort de son statut de boisson noble par excellence, qui plus est française, le champagne a toujours été associé à une certaine conception du raffinement, notamment de par la nature de ses consommateurs. Le prix étant un facteur d'écrémage important, cette boisson n'a toujours été accessible qu'à une poignée de "happy few": or, historiquement parlant, ces "happy few" ne concentraient pas juste richesse monétaire mais aussi savoir culturel, savoir-vivre et savoir-être. Dès lors, il semblait évident que la boisson attitrée de ces personnes corresponde aux codes de ce milieu en présentant un certain visage artistique et culturel.

Voici donc un florilège de ce qui s'est fait de mieux jusqu'à présent parmi les grandes maisons champenoises:

L'art de la dégustation en kit

Si vous êtes un amateur de vin, vous devez sûrement avoir dû vous plier à ces cérémonies protocolaires que sont les dégustations organisées: ces réunions proposent aux participants d'essayer un assortiment de vins lors d'une rencontre plus ou moins formelle, souvent supervisée par un sommelier/caviste/viticulteur ou du moins un connaisseur. Attention, les dégustations sont une expérience formidable mais elles ne conviennent pas à tout le monde et présentent quelques inconvénients. Tout d'abord le coût est souvent assez élevé (comptez 160 $ à 360$ pour 8 personnes) et de plus, rien ne dit que les vins vont nous plaire. Ajoutez à cela le risque de paraître ignorant auprès de ses amis/collègues lorsque l'on est néophyte et vous comprendrez pourquoi les dégustations de vins ne restent encore promises qu'à une infime partie des consommateurs.

Permettez-moi donc de vous présenter Brixr, une startup américaine qui se propose de révolutionner la manière de déguster et de découvrir des vins. Le concept est simple: rendre l'expérience plus simple et conviviale pour le le client en rendant la dégustation virtuelle. Les vins sont sélectionnés par un comité "d'influencers" (sommeliers, oenologues, critiques...) puis proposés dans un assortiment d'éprouvettes de 2 onces (l'équivalent d'un tiers de verre à dégustation). Ces assortiments sont ensuite livrés par la poste au client qui peut déguster le vin depuis le confort de son domicile, seul ou avec ses amis. Le client peut consulter les vidéos proposées pour chaque pack: celles-ci mettent en scène certains de ces "influencers" qui accompagnent virtuellement le client dans le cadre de sa dégustation. Si les vins dégustés plaisent au client, celui-ci peut alors les commander directement sur le site.

A terme, l'entreprise a pour ambition de créer une vraie communauté virtuelle d'amateurs de vins: à la manière d'un réseau social tel Facebook, les utilisateurs pourront dialoguer entre-eux, déguster des vins en visio-conférence, partager des bons plans...

Un outil fort appréciable

Je vous l'avais dit, je tenais mettre en avant dans ce blog un certain côté business et promouvoir certaines initiatives faites dans les milieux de la gastronomie, des spiritueux et du luxe. Premier d'une (longue) série, voici Vindicateur: ce site se présente en effet comme une petite révolution dans la manière de choisir les vins français.

Partant du constat que le milieu vinicole français est très (trop?) complexe et que le public est encore pour la majorité néophyte, les fondateurs ont décidé de créer un moteur de recherche thématique simplifié permettant à chacun de trouver son bonheur parmi plus 11 000 vins français.

Surfant sur la vague de démocratisation du vin initiée par les pays producteurs du Nouveau-Monde, Vindicateur se veut être un outil accessible pour les néophytes mais où les connaisseurs y trouvent aussi leur bonheur parmi la liste exhaustive de vins proposés.

A ce moteur de recherche s'ajoutent quelques fonctionnalités sympathiques: on appréciera le Dégustotron qui permet de générer des commentaires de dégustations farfelus, mais surtout la section vidéo du site qui propose aux internautes de visionner de cours clips sur quelques grands châteaux français.

Ah ces chères escapades…

Aujourd'hui il me tient à cœur de vous présenter un personnage incontournable de la scène gastronomique française : il s’agit de Jean-Luc Petitrenaud. Ce critique gastronomique connu pour ses émissions telles que « Carte postale gourmande » ou « Les escapades de Petitrenaud » agit depuis des années comme véritable ambassadeur de nos régions et comme défenseur des valeurs du terroir français. Personnage haut en couleurs, il pourrait être comparé à Fabrice Luchini tant ses envolées lyriques sont empreintes de verve. Sa passion pour la cuisine l’a poussé à aller à la rencontre de ces hommes et femmes qui sont garants de patrimoine culinaire : dans « Les escapades de Petitrenaud », il conte ainsi le quotidien de ces artisans qui, du fin fond de leur terroir, s’attèlent à proposer les meilleurs produits au consommateur. Ces épisodes sous la forme de mini-reportages permettent de mettre en avant le mode de vie de et le travail de ces passionnés et sont autant de témoignages de la persistance d’un art de vivre à la française.

Gourmet, passionné de cuisine, grand gourmand ou bien simple curieux, je vous conseille vivement d’aller faire un tour sur le site de l’émission qui vous permet chaque semaine de visionner les épisodes en streaming.

Vous avez dit Colbert?

Dans un contexte d'uniformisation des modes de vie et des habitudes de consommation, certains pourraient s'interroger sur les chances de succès de maisons telles que Fauchon ou Hediard dans leur volonté de promouvoir une certaine idée de l'art de vivre français. Il est vrai que la tâche peut paraître insurmontable lorsque l'on opère encore à une échelle de PME... De ce constat est né le Comité Colbert: cette organisation a joué un rôle tellement important dans l'exportation de nos valeurs (via celle de nos produits principalement), que je ne pouvais omettre d'en parler dans ce blog. Fondé en 1954 à l'initiative de Jean-Jacques Guerlain, cette association vise à promouvoir à l'échelle mondiale l'identité culturelle française du luxe.

Le Comité Colbert c'est 75 des plus grandes maisons de luxe françaises qui représentent près de 22,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires pour 115 000 personnes employées en France. Cette association sans nulle égale joue un rôle primordial dans le rayonnement de notre pays à travers le monde.

En Italie, une association similaire a vu le jour sous le nom d' Altagamma, qui rassemble les principales entreprises de la mode, du design et de la gastronomie du pays.

Je vous laisse aller y faire un tour :)

Le premier d’une longue série…

Me voilà lancé dans l’écriture de mon premier « vrai » blog-post. Après moultes tergiversations, j’ai choisi de prendre un sujet assez vaste : le monde de l’épicerie fine. En effet, cette industrie incarne la quintessence du savoir-faire français en matière de gastronomie : des macarons Ladurée, aux épices d’Hediard, en passant par les pâtisseries Lenôtre ou les confitures Fauchon, ces produits ne cessent de faire saliver les happy-few de la planète. De plus, avec 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2009, et une croissance prévue de 3% par an jusqu’en 2012 (source : francebourse.com), c’est l’un des secteurs les plus en forme de notre économie. Je vous propose donc un petit horizon de cet univers fascinant où passion du produit, amour du métier et savoir-faire en sont les maîtres mots.

Qu’entend-on par épicerie fine ? J’entends le commerce et la distribution de denrées plus ou moins rares et précieuses, qui ont auparavant été transformées par la main de l’artisan : chocolat Valrona, champagne Henri Germain, caviar Kaspia, foie gras Artzner sont autant d’incarnations de l’épicerie fine.

Quels en sont les principaux acteurs ? La nature même de l’épicerie fine suppose une offre éclatée en une multitude de producteurs/fournisseurs : les ¾ de ceux-ci sont en fait des artisans indépendants animés par une passion et un savoir faire inégalables, souvent le fruit d’une transmission de génération en génération. On dénombre tout de même quelques grands noms dans l’épicerie fine : ces groupes, présents pour la plupart à l’international, sont les ambassadeurs de notre gastronomie et contribuent ainsi à la diffusion de l’art de vivre français.

Le « Big Five » des maisons d’épicerie fine :

1.       1. Fauchon : depuis sa forteresse place de la Madeleine fondée en 1880, le groupe Fauchon n’a cessé de croître, si bien qu’aujourd’hui la maison peut prétendre au titre de numéro un français. Son positionnement n’a jamais changé : proposer les meilleurs produits du terroir français, en respectant la devise de son fondateur, Auguste Félix Fauchon, « Etre le meilleur, voire le seul ».

2.       2. Hediard : concurrent historique de Fauchon, son voisin de la Madeleine, la maison fondée en 1854 par Ferdinand Hediard a toujours été spécialisée dans les produits exotiques et les épices. En ce sens, bien que s’adressant à la même clientèle, son offre de produits est largement complémentaire à celle de Fauchon. Rachetée en 2007 par Serguei Pougatchev, oligarque russe, la maison entend retrouver un second souffle.

3.        3. Lenôtre : crée en 1947 par Gaston Lenôtre, cette maison s’est tout d’abord fait un nom dans la pâtisserie haut-de-gamme. L’école Lenôtre, fondée en 1971, assure la relève de la pâtisserie française en formant chaque année plus de 3000 maîtres pâtissiers et cuisiniers. Depuis son rachat par Accor en 1985, la maison a diversifié ses activités en développant notamment un pôle traiteur.

4.       4. Dalloyau : de par sa date de création en 1682 pour la cour du Château de Versailles, la maison Dalloyau est sans contexte l’une des plus anciennes de France. Adresse mythique du Faubourg Saint Honoré, reconnue dans le monde entier pour sa création phare, l’Opéra en 1955, le groupe compte actuellement 31 boutiques à travers le monde.

5.       5. Le Bon Marché : plus grand magasin de France depuis 1838, date de sa fondation par les frères Videau, Le Bon Marché compte en son sein l’une des adresses mythiques de la capitale, « La Grande Epicerie de Paris ». Temple de la gastronomie, ce lieu est une véritable caverne d’Ali Baba pour tous les gourmets et touristes de Paris qui viennent y trouver la fine fleur des produits français et étrangers.

Le meilleur du reste :

Sans être exhaustive, cette liste vous présente quelques-uns des autres principaux acteurs de l’épicerie fine : Comtesse du Barry, Epicerie fine Albert Ménés, maison Paul, l’Epicerie fine par Valérie Berger, Arosteguy, Grandterroirs, Madeleine Market…

Voilà, j’espère que ce petit tour d’horizon vous aura plu. N’hésitez pas à me laisser des commentaires, me faire des suggestions afin d’améliorer la qualité de mes articles.

Le syndrôme de la page blanche

Au moment où je m'apprête à écrire ces quelques lignes, je me sens dépassé par l'ampleur de la tâche qui s'annonce à moi. Les mots et les idées se bousculent dans ma tête, sans que je ne parvienne à les coucher sur ce "papier" qu'est le web.

Commençons donc par le commencement: pourquoi un tel blog?

Suite à un récent débat télévisé sur la place de la France dans le monde d'aujourd'hui ("Ce soir ou jamais" sur France3 avec Frédéric Taddeï, Eriz Zemmour), je me suis moi aussi interrogé à ce sujet. Force est de constater que notre beau pays ne semble plus qu'être un vaste Disneyland pour le reste du monde: le tourisme, la gastronomie et le luxe font figure d'exception parmi le reste de nos industries moribondes. De notre statut de grande puissance mondiale au XIX ème siècle, il ne subsiste aujourd'hui que des fragments de notre influence passée.

L'un deux est notre art de vivre, qui continue de fasciner et d'attirer les élites étrangères. J'ai donc décidé de promouvoir à travers ce blog certains des éléments caractéristiques de notre art de vivre à la française: le luxe, la gastronomie et l'oenologie.

C'est bon, je sens qu'après ces quelques lignes ma plume devient plus fluide: je crois que je suis enfin lancé! La suite me demandez-vous? A quoi vous attendre dans ce blog?

Étant étudiant en école de commerce, je souhaite donner un certain business focus à mon blog: vous trouverez donc bon nombre d'articles sur les industries du luxe, de la gastronomie et des spiritueux. Mon intérêt pour l'entrepreneuriat m'incitera à examiner de nombreuses opportunités d'affaires dans ces différents milieux et à proposer des pistes pour l'innovation dans ces secteurs. Enfin, vous aurez aussi le droit à des articles ayant pour thème le lifestyle en général, notamment sous la forme de bons plans à découvrir.

Le trac des premières lignes enfin passé, je peux enfin laisser mon inspiration prendre le pas pour la rédaction des tous premiers articles. J'espère que cette modeste contribution à l'édifice du savoir sur la toile sera digne de votre lecture!

Cordialement vôtre,

Jean-Guillaume.