dimanche 29 août 2010

Tell me what's your flavor?



Après les Skyblog, Myspace, Facebook et autres Twitter ou Foursquare, voici le dernier venu dans le monde du Web 2.0. Il s'agit de Flavors.me, un site qui permet de mettre en commun divers réseaux sociaux, blogs ou pages personnelles afin d'en faire profiter le monde!! L'initiative est très intéressante car elle permet de tout savoir sur une personne en un rien de temps, idéal pour des stalkers du net comme moi ^^. J'ai donc décidé de jouer le jeu en créant mon profil qui consultable à l'adresse suivante: http://flavors.me/jeanguillaume#_
Soyez indulgents quant au nombre d'applications disponibles pour l'instant et en ce qui concerne le design, je débute avec l'application et le moins que l'on puisse dire est qu'il faut quand même un peu de temps pour saisir les petites subtilités de l'éditeur. Quoi qu'il en soit, j'espère pouvoir vous retrouver très bientôt sur ce site afin de mieux vous connaître!

Montres d'exception..



Il y a de ça bien longtemps que les montres ont dépassé leur fonction primaire de simple accessoire servant à afficher le temps. A ce titre, la célèbre citation de Jules Renard, "Le temps passe par le trou de l'aiguille des heures" mériterait d'être complétée. Aujourd'hui les montres sont devenues de vrais accessoires de mode et bien plus encore. Si l'on reprend la typologie de Maslow avec sa pyramide des besoins, on peut remarquer que les montres de luxe notamment répondent à plusieurs besoins: besoins sociaux d'appartenance tout d'abord. Posséder une Patek Philippe ou une Rolex par exemple, signifie appartenir à un cercle fermé de clients privilégiés. Posséder une montre de luxe correspond aussi à des besoins d'estime, de respect: avoir acheté une montre à plus de 20 000 € signifie que l'on a réussi financièrement dans la vie (mais rassurez-vous, l'inverse n'est pas vrai contrairement à ce que pensait ce cher Jacques Séguéla!). Enfin, pour certaines personnes posséder une montre d'exception équivaut à une certaine réalisation de soi, donc on peut voir que le spectre des besoins couverts par les montres s'est considérablement élargi au fil du temps.

De nos jours donc, avec les boutons de manchette, les montres sont considérées comme étant les seuls vrais "bijoux des hommes" et à ce titre, font l'objet de toutes les folies imaginables. Après tout, pourquoi les femmes auraient-elles l'exclusivité du privilège de se faire offrir des bijoux à plus de 10 000 € ;) Personnellement, je suis tombé amoureux de montres telles que la Dandy Chronograph de Chaumet, ou les modèles Reverso de Jaeger-LeCoultre et même si je n'ai pas encore pu mettre la main dessus, j'espère réaliser ce rêve d'enfants bientôt. Mais mon rêve ultime serait d'avoir une montre complètement à mon image et pas seulement une montre choisie parmi une collection. Oui, le rêve ultime serait pour moi de posséder une montre sur-mesure. Oeuvres uniques et souvent d'exception, les montres sur-mesure sont en quelque sorte l'extension de la personnalité de son porteur. Je vous laisse découvrir cette vidéo qui m'a introduit au sujet et qui m'a laissée rêveur pendant un petit bout de temps. Pour info, Mikael Bourgeois est l'un des rares concepteurs de montre sur-mesure avec Golay Spierer notamment. Pour plus d'informations à ce sujet, je vous propose aussi cet article du très beau site Montres de luxe.

dimanche 22 août 2010

La Rolls du Baby-Foot

En termes de jeux de bar ou de café, il fait partie de ces indémodables à côté du flipper ou du billard. La simple évocation de son nom nous évoque des souvenirs de parties endiablées entre copains: oui vous l'aurez deviné, je parle bien sûr du baby-foot. Longtemps ce jeu fut réservé aux bruyants cafés sportifs, mais depuis quelques années, grâce à la fameuse marque Bonzini, les baby-foot ont peu à peu débarqué dans notre mobilier de salon. Un frein majeur à la démocratisation de ce phénomène a longtemps été leur design peu élaboré, qui ne leur permettait pas de s'intégrer au mobilier moderne des Philippe Starck et autres designers. 

Heureusement, une agence de design italienne s'est mis en tête de faire rimer beauté esthétique et amour du beau jeu. B.lab Italia a donc lancé une gamme de produits nommée Teckell qui se veut être le top du top en matière d'esthétisme et de sensations de jeu. En tout cas le pari semble fonctionner puisque les produits ne cessent d'être "showcasés" à l'occasion des salons de design planétaires: ils seront ainsi au fameux Index Dubaï du 8 au 11 Novembre 2010. L'occasion pour eux de convertir de nouvelles contrées à ce jeu de foot miniature.




Un café haut en couleurs!

En guise d'introduction à un prochain article de fond sur le thème de la "personnalisation", je souhaite vous faire part d'un coup de coeur que j'ai eu pour une jeune entreprise suisse, j'ai nommé COLORme. Cette boîte se propose de relooker nos bonnes vieilles machines à café Nespresso grâce à la pose de stickers aux looks détonants. Les prix sont abordables, comptez 19 Francs Suisses, soit à peu près 14 Euros pour un kit complet. Une initiative intéressante en somme et qui ne manquera pas de redonner un peu de gaieté à nos petits-déjeuners en apportant de la couleur à nos mornes cafetières! D'ailleurs si l'univers du café vous intéresse, je vous recommande d'aller faire un tour sur leur blog, une véritable mine d'or pour les tendances dans ce domaine: http://www.colorme.ch/blog.



La Grande Dame



Suite à la lecture d'un article fort intéressant de "Le Blog à Bulles" sur la maison Veuve Clicquot, il me tarde moi aussi d'apporter ma contribution à cette réflexion. Il est vrai qu'à l'heure actuelle, en matière de tendances marketing dans l'univers du champagne on peut difficilement faire mieux que Veuve Clicquot. Depuis quelques années en effet, la maison ne cesse d'innover en matière de packaging, d'initiatives événementielles et commerciales afin de faire parler d'elle. Et le moins que l'on puisse dire c'est que ça marche! Avec plus de 18 millions de bouteilles vendues en 2009, la maison se classait au 2ème rang mondial derrière son éternelle rivale, Moët et Chandon (même si dorénavant les deux maisons appartiennent au même groupe, LVMH).

On peut voir derrière cette recherche constante d'innovation l'héritage de Barbe-Nicole Clicquot; cette femme extraordinaire qui, à travers son travail et ses découvertes, a permis l'essor de la Champagne en tant que grande région productrice de vin (pour plus de détails, je vous recommande la lecture de The Widow Clicquot). 

Mais qu'importent les raisons lorsque l'on s'émerveille devant leurs précieux flacons. Fridge, Desing Box, Ice Jacket, Cube ou Traveler sont autant de merveilles esthétiques dont je suis, comme tant d'autres, tombé amoureux. Fidèle à son image de précurseur, la maison a récemment décidé de franchir le pas du numérique en développant sa première application pour Iphone intitulée The Season. Pour l'instant disponible au Royaume-Uni, cette application permet de visualiser tous les événements mondains de la saison et, dans la mesure où l'on y participe, de commander à distance des coupes de son champagne préféré.

Une idée lumineuse qui vient un peu plus bouleverser le petit monde des applications de marques de luxe, trop souvent anecdotiques. On commence à en avoir l'habitude avec cette maison!


Ps: comme vous pouvez le constater, j'ai personnellement craqué pour quelques articles!

vendredi 20 août 2010

So shocking!!





Si le débat au sein de la communauté scientifique sur la question du réchauffement climatique fait toujours rage, certaines régions telles la Champagne, ne peuvent que constater avec inquiétude la hausse des températures enregistrée depuis quelques années sur leur territoire. Selon le Comité Interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC), en 20 ans les vendanges ont du être avancées de 18 jours afin de compenser les effets de la hausse des températures qui risquent de mettre en péril la traditionnelle méthode champenoise.


Jusqu'à présent, la hausse des températures avait été bénéfique pour les producteurs de champagne, qui, au cours des dernières années, ont enregistré certains de leurs meilleurs grands crus. Mais ces prévisions alarmantes sont un véritable casse-tête pour les grandes maisons de champagne: en effet, une hausse des températures d'encore seulement 1 degré celsius pourrait déplacer la zone climatique propice à la production de champagne de 200 km au Nord. De plus, qui dit hausse des températures dit un taux de sucre plus élevé dans les raisins récoltés ce qui rend plus délicate l'élaboration selon la méthode de la "double fermentation": le taux de sucre détermine le niveau de bulles obtenu lors de la seconde fermentation en bouteille. La hausse de ce taux rend caduque l'utilisation de la liqueur de sucre qui jusque là permettait d'ajuster la pression entre un niveau excessif (qui ferait exploser les bouteilles) et un niveau trop faible (qui ne permettrait pas l'apparition de bulles). Ainsi le processus de production risque de devenir plus aléatoire.

Du coup quelles solutions pour les producteurs? Tout d'abord la filière a décidé fin 2008 de réduire son empreinte carbonne dans l'espoir de ralentir les effets du réchauffement climatique. D'autres envisagent d'aller produire du champagne au Bénélux ou en Angleterre. Hérésie me direz-vous? Pas tout à fait. N'en déplaisent aux plus chauvins d'entre nous, le champagne, ou "bubbly" comme les anglais l'appellent, seraient apparus en premier en Angleterre où il a vite séduit les rois (cf. Benoît Musset, Histoire du vignoble de Champagne). Ceci pourrait donc être considéré comme un juste retour aux sources par les puristes, d'autant plus que les anglais sont les plus gros consommateurs de champagne au monde. Certains ont d'ailleurs déjà franchi le pas comme le producteur Didier Pierson. Ce choix semble faire recette puisque depuis 2004 le vignoble anglais a augmenté d'un tiers et les première cuvées sont encourageantes même s'il faudra attendre 2015 pour voir si les premières cuvées commercialisables tiennent toutes leurs promesses!

En attendant, je vous laisse avec ces quelques articles susceptibles d'assouvir votre curiosité sur le sujet.


mercredi 18 août 2010

Il était une fois en Italie... (2)

Lorsque l'on parle de tradition culinaire et de patrimoine gastronomique en Europe, on s'attend à ce que la France et l'Italie viennent en tête. Il faut dire qu'avec respectivement 558 et 272 restaurants étoilés chacun, ces pays sont des hauts lieux de la cuisine...mais pas seulement. Ce sont aussi des acteurs majeurs de l'industrie agroalimentaire mondiale:
  • En 2009, le chiffre d'affaires de la filière française atteignait 139 Mds € pour 399 251 salariés employés à travers 10 282 entreprises. La France occupait ainsi le 4 ème rang mondial en termes d'exportations et détenait le second excédent commercial européen derrière les Pays-Bas. Pour en savoir plus, je vous réfère au rapport de l'Association Nationale des Industries Alimentaires.
  • En Italie, la filière totalisait 119 Mds € en 2009 pour 386 000 employés répartis entre 6 400 entreprises, faisant d'elle la 2ème industrie du pays. Comme en témoignent sa balance commerciale excédentaire de près de 3,60 Mds € et sa 5ème place mondiale en termes d'exportations, l'Italie est plus que compétitive à l'international.
Lorsque l'on voit à quel point ces industries sont importantes pour nos deux pays, on peut se demander pourquoi il y a tant de disparités dans la manière dont nous préparons l'avenir de cette filière. En effet, ma participation au séminaire de la SDA Bocconi School of Management m'a permis de prendre conscience du retard de la France en matière de formation dans ce secteur.

Comme l'a dit Mr Massimiliano Bruni, "avoir de bons produits ne suffit plus pour réussir, il faut maintenant avoir des fonctions organisationnelles efficaces pour les mettre en avant". En d'autres termes, il faut former les managers aux nouvelles exigences d'une industrie singulière à bien des égards. Et de ce point de vue, l'Italie a une longueur d'avance sur la France, voyez par vous-mêmes à travers ces quelques exemples:


  • La SDA Bocconi School of Management, meilleure école de commerce italienne et une des plus prestigieuses institutions mondiale offre un Master dédié à cette industrie: le Master in Food and Beverage Management. Ce master est pour l'instant la référence en matière de formations business pour ce type d'industrie.

  • La University of Gastronomic Sciences fondée par l'instigateur du mouvement "Slow Food", Carlo Petrini, cette université s'est établie en 6 ans à peine comme l'un des centres de recherche majeur en gastronomie. En somme cette université est le top pour tous ceux désireux de devenir des managers spécialisés dans la gastronomie.
En France, nous trouvons certes des formations similaires à celles proposées en Italie, cependant elles n'ont pas le même rayonnement, ni les mêmes moyens:


  • La Reims Management School propose son Masternova, spécialisé dans le management de l'innovation dans les Agro-activités et les Bio-industries.





Ces initiatives certes louables sont encore insuffisantes par rapport au poids que représente cette industrie dans notre économie. Alors à quand un cursus HEC Paris ou ESSEC spécialisé dans les spiritueux, le luxe alimentaire ou bien les Agro-activités? Bientôt je l'espère...