dimanche 29 août 2010

Tell me what's your flavor?



Après les Skyblog, Myspace, Facebook et autres Twitter ou Foursquare, voici le dernier venu dans le monde du Web 2.0. Il s'agit de Flavors.me, un site qui permet de mettre en commun divers réseaux sociaux, blogs ou pages personnelles afin d'en faire profiter le monde!! L'initiative est très intéressante car elle permet de tout savoir sur une personne en un rien de temps, idéal pour des stalkers du net comme moi ^^. J'ai donc décidé de jouer le jeu en créant mon profil qui consultable à l'adresse suivante: http://flavors.me/jeanguillaume#_
Soyez indulgents quant au nombre d'applications disponibles pour l'instant et en ce qui concerne le design, je débute avec l'application et le moins que l'on puisse dire est qu'il faut quand même un peu de temps pour saisir les petites subtilités de l'éditeur. Quoi qu'il en soit, j'espère pouvoir vous retrouver très bientôt sur ce site afin de mieux vous connaître!

Montres d'exception..



Il y a de ça bien longtemps que les montres ont dépassé leur fonction primaire de simple accessoire servant à afficher le temps. A ce titre, la célèbre citation de Jules Renard, "Le temps passe par le trou de l'aiguille des heures" mériterait d'être complétée. Aujourd'hui les montres sont devenues de vrais accessoires de mode et bien plus encore. Si l'on reprend la typologie de Maslow avec sa pyramide des besoins, on peut remarquer que les montres de luxe notamment répondent à plusieurs besoins: besoins sociaux d'appartenance tout d'abord. Posséder une Patek Philippe ou une Rolex par exemple, signifie appartenir à un cercle fermé de clients privilégiés. Posséder une montre de luxe correspond aussi à des besoins d'estime, de respect: avoir acheté une montre à plus de 20 000 € signifie que l'on a réussi financièrement dans la vie (mais rassurez-vous, l'inverse n'est pas vrai contrairement à ce que pensait ce cher Jacques Séguéla!). Enfin, pour certaines personnes posséder une montre d'exception équivaut à une certaine réalisation de soi, donc on peut voir que le spectre des besoins couverts par les montres s'est considérablement élargi au fil du temps.

De nos jours donc, avec les boutons de manchette, les montres sont considérées comme étant les seuls vrais "bijoux des hommes" et à ce titre, font l'objet de toutes les folies imaginables. Après tout, pourquoi les femmes auraient-elles l'exclusivité du privilège de se faire offrir des bijoux à plus de 10 000 € ;) Personnellement, je suis tombé amoureux de montres telles que la Dandy Chronograph de Chaumet, ou les modèles Reverso de Jaeger-LeCoultre et même si je n'ai pas encore pu mettre la main dessus, j'espère réaliser ce rêve d'enfants bientôt. Mais mon rêve ultime serait d'avoir une montre complètement à mon image et pas seulement une montre choisie parmi une collection. Oui, le rêve ultime serait pour moi de posséder une montre sur-mesure. Oeuvres uniques et souvent d'exception, les montres sur-mesure sont en quelque sorte l'extension de la personnalité de son porteur. Je vous laisse découvrir cette vidéo qui m'a introduit au sujet et qui m'a laissée rêveur pendant un petit bout de temps. Pour info, Mikael Bourgeois est l'un des rares concepteurs de montre sur-mesure avec Golay Spierer notamment. Pour plus d'informations à ce sujet, je vous propose aussi cet article du très beau site Montres de luxe.

dimanche 22 août 2010

La Rolls du Baby-Foot

En termes de jeux de bar ou de café, il fait partie de ces indémodables à côté du flipper ou du billard. La simple évocation de son nom nous évoque des souvenirs de parties endiablées entre copains: oui vous l'aurez deviné, je parle bien sûr du baby-foot. Longtemps ce jeu fut réservé aux bruyants cafés sportifs, mais depuis quelques années, grâce à la fameuse marque Bonzini, les baby-foot ont peu à peu débarqué dans notre mobilier de salon. Un frein majeur à la démocratisation de ce phénomène a longtemps été leur design peu élaboré, qui ne leur permettait pas de s'intégrer au mobilier moderne des Philippe Starck et autres designers. 

Heureusement, une agence de design italienne s'est mis en tête de faire rimer beauté esthétique et amour du beau jeu. B.lab Italia a donc lancé une gamme de produits nommée Teckell qui se veut être le top du top en matière d'esthétisme et de sensations de jeu. En tout cas le pari semble fonctionner puisque les produits ne cessent d'être "showcasés" à l'occasion des salons de design planétaires: ils seront ainsi au fameux Index Dubaï du 8 au 11 Novembre 2010. L'occasion pour eux de convertir de nouvelles contrées à ce jeu de foot miniature.




Un café haut en couleurs!

En guise d'introduction à un prochain article de fond sur le thème de la "personnalisation", je souhaite vous faire part d'un coup de coeur que j'ai eu pour une jeune entreprise suisse, j'ai nommé COLORme. Cette boîte se propose de relooker nos bonnes vieilles machines à café Nespresso grâce à la pose de stickers aux looks détonants. Les prix sont abordables, comptez 19 Francs Suisses, soit à peu près 14 Euros pour un kit complet. Une initiative intéressante en somme et qui ne manquera pas de redonner un peu de gaieté à nos petits-déjeuners en apportant de la couleur à nos mornes cafetières! D'ailleurs si l'univers du café vous intéresse, je vous recommande d'aller faire un tour sur leur blog, une véritable mine d'or pour les tendances dans ce domaine: http://www.colorme.ch/blog.



La Grande Dame



Suite à la lecture d'un article fort intéressant de "Le Blog à Bulles" sur la maison Veuve Clicquot, il me tarde moi aussi d'apporter ma contribution à cette réflexion. Il est vrai qu'à l'heure actuelle, en matière de tendances marketing dans l'univers du champagne on peut difficilement faire mieux que Veuve Clicquot. Depuis quelques années en effet, la maison ne cesse d'innover en matière de packaging, d'initiatives événementielles et commerciales afin de faire parler d'elle. Et le moins que l'on puisse dire c'est que ça marche! Avec plus de 18 millions de bouteilles vendues en 2009, la maison se classait au 2ème rang mondial derrière son éternelle rivale, Moët et Chandon (même si dorénavant les deux maisons appartiennent au même groupe, LVMH).

On peut voir derrière cette recherche constante d'innovation l'héritage de Barbe-Nicole Clicquot; cette femme extraordinaire qui, à travers son travail et ses découvertes, a permis l'essor de la Champagne en tant que grande région productrice de vin (pour plus de détails, je vous recommande la lecture de The Widow Clicquot). 

Mais qu'importent les raisons lorsque l'on s'émerveille devant leurs précieux flacons. Fridge, Desing Box, Ice Jacket, Cube ou Traveler sont autant de merveilles esthétiques dont je suis, comme tant d'autres, tombé amoureux. Fidèle à son image de précurseur, la maison a récemment décidé de franchir le pas du numérique en développant sa première application pour Iphone intitulée The Season. Pour l'instant disponible au Royaume-Uni, cette application permet de visualiser tous les événements mondains de la saison et, dans la mesure où l'on y participe, de commander à distance des coupes de son champagne préféré.

Une idée lumineuse qui vient un peu plus bouleverser le petit monde des applications de marques de luxe, trop souvent anecdotiques. On commence à en avoir l'habitude avec cette maison!


Ps: comme vous pouvez le constater, j'ai personnellement craqué pour quelques articles!

vendredi 20 août 2010

So shocking!!





Si le débat au sein de la communauté scientifique sur la question du réchauffement climatique fait toujours rage, certaines régions telles la Champagne, ne peuvent que constater avec inquiétude la hausse des températures enregistrée depuis quelques années sur leur territoire. Selon le Comité Interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC), en 20 ans les vendanges ont du être avancées de 18 jours afin de compenser les effets de la hausse des températures qui risquent de mettre en péril la traditionnelle méthode champenoise.


Jusqu'à présent, la hausse des températures avait été bénéfique pour les producteurs de champagne, qui, au cours des dernières années, ont enregistré certains de leurs meilleurs grands crus. Mais ces prévisions alarmantes sont un véritable casse-tête pour les grandes maisons de champagne: en effet, une hausse des températures d'encore seulement 1 degré celsius pourrait déplacer la zone climatique propice à la production de champagne de 200 km au Nord. De plus, qui dit hausse des températures dit un taux de sucre plus élevé dans les raisins récoltés ce qui rend plus délicate l'élaboration selon la méthode de la "double fermentation": le taux de sucre détermine le niveau de bulles obtenu lors de la seconde fermentation en bouteille. La hausse de ce taux rend caduque l'utilisation de la liqueur de sucre qui jusque là permettait d'ajuster la pression entre un niveau excessif (qui ferait exploser les bouteilles) et un niveau trop faible (qui ne permettrait pas l'apparition de bulles). Ainsi le processus de production risque de devenir plus aléatoire.

Du coup quelles solutions pour les producteurs? Tout d'abord la filière a décidé fin 2008 de réduire son empreinte carbonne dans l'espoir de ralentir les effets du réchauffement climatique. D'autres envisagent d'aller produire du champagne au Bénélux ou en Angleterre. Hérésie me direz-vous? Pas tout à fait. N'en déplaisent aux plus chauvins d'entre nous, le champagne, ou "bubbly" comme les anglais l'appellent, seraient apparus en premier en Angleterre où il a vite séduit les rois (cf. Benoît Musset, Histoire du vignoble de Champagne). Ceci pourrait donc être considéré comme un juste retour aux sources par les puristes, d'autant plus que les anglais sont les plus gros consommateurs de champagne au monde. Certains ont d'ailleurs déjà franchi le pas comme le producteur Didier Pierson. Ce choix semble faire recette puisque depuis 2004 le vignoble anglais a augmenté d'un tiers et les première cuvées sont encourageantes même s'il faudra attendre 2015 pour voir si les premières cuvées commercialisables tiennent toutes leurs promesses!

En attendant, je vous laisse avec ces quelques articles susceptibles d'assouvir votre curiosité sur le sujet.


mercredi 18 août 2010

Il était une fois en Italie... (2)

Lorsque l'on parle de tradition culinaire et de patrimoine gastronomique en Europe, on s'attend à ce que la France et l'Italie viennent en tête. Il faut dire qu'avec respectivement 558 et 272 restaurants étoilés chacun, ces pays sont des hauts lieux de la cuisine...mais pas seulement. Ce sont aussi des acteurs majeurs de l'industrie agroalimentaire mondiale:
  • En 2009, le chiffre d'affaires de la filière française atteignait 139 Mds € pour 399 251 salariés employés à travers 10 282 entreprises. La France occupait ainsi le 4 ème rang mondial en termes d'exportations et détenait le second excédent commercial européen derrière les Pays-Bas. Pour en savoir plus, je vous réfère au rapport de l'Association Nationale des Industries Alimentaires.
  • En Italie, la filière totalisait 119 Mds € en 2009 pour 386 000 employés répartis entre 6 400 entreprises, faisant d'elle la 2ème industrie du pays. Comme en témoignent sa balance commerciale excédentaire de près de 3,60 Mds € et sa 5ème place mondiale en termes d'exportations, l'Italie est plus que compétitive à l'international.
Lorsque l'on voit à quel point ces industries sont importantes pour nos deux pays, on peut se demander pourquoi il y a tant de disparités dans la manière dont nous préparons l'avenir de cette filière. En effet, ma participation au séminaire de la SDA Bocconi School of Management m'a permis de prendre conscience du retard de la France en matière de formation dans ce secteur.

Comme l'a dit Mr Massimiliano Bruni, "avoir de bons produits ne suffit plus pour réussir, il faut maintenant avoir des fonctions organisationnelles efficaces pour les mettre en avant". En d'autres termes, il faut former les managers aux nouvelles exigences d'une industrie singulière à bien des égards. Et de ce point de vue, l'Italie a une longueur d'avance sur la France, voyez par vous-mêmes à travers ces quelques exemples:


  • La SDA Bocconi School of Management, meilleure école de commerce italienne et une des plus prestigieuses institutions mondiale offre un Master dédié à cette industrie: le Master in Food and Beverage Management. Ce master est pour l'instant la référence en matière de formations business pour ce type d'industrie.

  • La University of Gastronomic Sciences fondée par l'instigateur du mouvement "Slow Food", Carlo Petrini, cette université s'est établie en 6 ans à peine comme l'un des centres de recherche majeur en gastronomie. En somme cette université est le top pour tous ceux désireux de devenir des managers spécialisés dans la gastronomie.
En France, nous trouvons certes des formations similaires à celles proposées en Italie, cependant elles n'ont pas le même rayonnement, ni les mêmes moyens:


  • La Reims Management School propose son Masternova, spécialisé dans le management de l'innovation dans les Agro-activités et les Bio-industries.





Ces initiatives certes louables sont encore insuffisantes par rapport au poids que représente cette industrie dans notre économie. Alors à quand un cursus HEC Paris ou ESSEC spécialisé dans les spiritueux, le luxe alimentaire ou bien les Agro-activités? Bientôt je l'espère...

Il était une fois en Italie... (1)



Il y a de ça quelques semaines, j'ai eu l'opportunité de participer à un séminaire très intéressant organisé par la SDA Bocconi School of Management. A l'origine de cette initiative, Mr Massimiliano Bruni, directeur du Master in Food and Beverage Management. L'idée, faire découvrir aux heureux vainqueurs d'une compétition ce master très spécial (-isé)!

En l'espace de 3 jours, j'ai pu recevoir des cours de la part de membres de la faculté, visiter la fameuse Fratelli Branca Distillerie, assister à une conférence de la part du CEO de la plus grande compagnie de sushis en Italie (Yamasushi) et enfin participer à une simulation de logistique (The Beer Game). Tout ceci en compagnie de 14 autres italiens venus des quatre coins de l'Italie, voire de New-York même!


L'accueil irréprochable de l'école, ainsi que les moyens mis en oeuvre par la faculté afin de rendre notre séjour idéal, témoignent du professionnalisme et du sérieux de cette école de gestion à la dimension internationale. Suite au succès de la première édition de ce séminaire "Learning from our leaders", l'école compte bien retenter l'expérience l'année prochaine. Je ne saurais trop que trop vous recommander d'y participer!

Voici quelques photos prises depuis mon Iphone en guise de teaser :)

















mardi 17 août 2010

Guess who's back?!

Après une attente interminable de près d'un mois, je reprend finalement mon activité d'écriture quasi quotidienne. Ces quelques semaines d'interruption m'ont permis de trouver d'autres sources d'inspiration que je suis impatient de vous faire partager!

Cordialement,

Votre humble serviteur ;)

jeudi 8 juillet 2010

La bible du Design..


Avis aux amateurs de packaging et de design!! Ceci est un petit post pour vous faire part de l'une de mes trouvailles sur le net, une véritable pépite pour tous les férus de tendances en matière de branding: il s'agit de The Dieline, un site qui recense ce qu'il se fait de mieux en packaging à l'échelle de la planète. Attention, le site est addictif tant il est bien pensé et tant l'information est abondante et de qualité!

A découvrir sans aucune excuse ;)

Les nouvelles stratégies des marques d'alcool, on en veut plus!

Depuis l'arrêté du 30 Septembre 2005 renforçant le dispositif de la loi Evin, il est devenu de plus en plus compliqué pour les marques d'alcool de mettre en avant leurs produits dans la sphère publique. L'article L3323-2 a finalement circonscrit la publicité directe à la presse écrite limitant ainsi fortement la portée des publicités traditionnelles à cause du déclin continu que subit ce média au profit de nouveaux vecteurs tels que la télévision.

Bien que cette loi ait été un vrai casse-tête pour des entreprises telles que Pernod-Ricard ou Diageo, sans elle ces entreprises n'auraient peut-être pas été amenées à innover comme elles l'ont fait. De là à dire que cette loi a été bénéfique pour l'industrie, il y a un pas que je ne franchirai pas. Mais l'on tout de même noter que cette loi a été l'un des facteurs déclencheurs des nouvelles stratégies de marketing des marques de spiritueux.

Alors que sont ces nouvelles stratégies me direz-vous? Et bien les nouvelles stratégies que nous pouvons apercevoir consistent en l'association de deux éléments clés: la refocalisation du discours sur la marque et non directement sur le produit ainsi que la création d'un sentiment communautaire autour de la marque. Bien évidemment, Internet est le nouveau vecteur clé pour le lancement de ces campagnes publicitaires. 

Voici quelques exemples probants de campagnes mises en place par des marques de spiritueux:

"Make it at Bushmills": jeu concours organisé par la célèbre marque de whisky appartenant à Diageo, Make it at Bushmills propose aux membres de la communauté Facebook d'aller représenter leurs pays à l'occasion d'un week end de compétition organisé dans la distillerie irlandaise. En guise de prix, l'incroyable opportunité de séjourner durant 30 jours en Irlande et d'apprendre les secrets de fabrication de ce whisky d'exception aux côtés de Column Egan, maître de chai de la maison.

Heineken: depuis quelques années déjà, Heineken inonde la toile avec ses vidéos virales. Très présente sur Youtube, la brasserie néerlandaise s'est fait connaître pour ses pubs qui ont l'air de vidéos amateurs. The walking fridge est la plus connue d'entre-elles et est à l'origine d'un buzz planétaire pour la marque. Depuis, bon nombre d'internautes s'amusent à créer de faux spots pour Heineken, contribuant ainsi à maintenir sa renommée sur la toile.


Peroni Nastro Azurro: la fameuse marque de bière italienne propose depuis peu un jeu concours sur le web permettant de gagner un week-end de rêve à Rome. L'originalité de ce jeu est que le quizz tourne autour de la marque elle-même: les questions traitent de différents thèmes chers à la marque et du coup le jeu se transforme en une véritable initiation aux valeurs et au monde de la marque Peroni.

Et bien d'autres encore, n'hésitez pas à me faire part de vos trouvailles!!

Mea Culpa au monde vinicole français..



Dans un précédent article, je montrais du doigt le monde vinicole français pour son incapacité à innover, ou du moins sa relative inertie. Il est vrai que depuis plusieurs années les vins français peinent à l'international, notamment à cause de leur inaptitude à s'adapter aux nouvelles attentes des consommateurs. Cependant, tout n'est pas noir au royaume de la vigne comme j'ai récemment pu le constater. J'ai en effet participé à une initiative de Denis Langaigne et Jean-Michel Kuzaj qui m'a permis de mieux apprécier ce vent d'innovation qui souffle dans nos contrées.

Du 21 Juin au 27 Juin derniers s'est déroulé le salon Wine Fair,"le premier salon virtuel 3D dédié aux vins et spiritueux". Ce projet avait pour but de permettre à des maisons de vin, de champagne ou de spiritueux d'augmenter leur visibilité sur internet grâce à leur participation à une foire virtuelle. Alors me direz-vous, quel est le point d'une foire aux vins si l'on ne peut goûter aux produits? Effectivement, cela était aussi mon point d'interrogation principal et je m'interrogeais sur la pertinence d'un tel projet. Cependant, après avoir passé plusieurs heures dans cette foire, le constat est probant: l'expérience fut fort agréable.

Grâce à un design sophistiqué et à une interface simple mais très interactive, le visiteur pouvait bénéficier d'une expérience qui relèverait presque de la réalité augmentée: présentation vidéos de chacun des exposants et de leurs produits, chat en direct avec les représentants des maisons, achat en ligne de bouteilles ou encore conférences sur des enjeux clés du monde du vin, quasiment tout y était mis à part les fameuses dégustations (bien que leur absence soit au final occultée par l'abondance des autres possibilités).

Au rang des exposants, on pouvait entre autres compter sur la maison de champagne Ayala ou la Maison Rivière à Saint-Emilion!

Une belle initiative en somme et qui ne demande qu'à être reconduite.

dimanche 27 juin 2010

Le café Cherrier à Montréal



J'ai récemment testé une adresse fort sympathique à Montréal, dans la lignée de L'Express: un bistrot français typique, qui ne se prend pas pour ce qu'il n'est pas. Vous y trouverez donc de la bonne cuisine, sans prétention, dans une atmosphère qui n'est pas sans rappeler celle de ses confrères parisiens: comptoir imposant, menu affiché sur de grandes ardoises, c'est bien simple tout y est! 

La très bonne carte des vins permet d'accompagner tous les mets proposés. Ceux-ci sont majoritairement d'inspiration française, à l'exception de quelques plats d'inspiration cuisine du monde. Personnellement, lors de ma visite j'ai pu apprécier un délicieux boudin noir aux pommes en entrée, suivi d'une escalope de veau enroulée autour de lard, le tout frit et accompagné d'un petit "gratin dauphinois" et de courgettes/tomates façon tian. Les autres convives ont pu apprécier un tartare de saumon, des crevettes épicées, un duo de ravioles ainsi qu'un rôti de boeuf maison à tomber par terre.

Comptez environ 20 à 30$ par personne le soir pour une entrée et un plat, ce qui en fait une adresse abordable sur Montréal. Je vous recommande donc vivement d'aller essayer ce charmant bistrot en espérant que votre expérience soit aussi agréable que la mienne!







De Montréal à Paris, ou comment manger bien, rapidement et pour pas cher…

Je vous avais déjà parlé de l’initiative de Colette qui proposait une lunchbox healthy pour les snackeurs trendy. En référence à mon post précédent, je vous propose une sélection personnelle (et non exhaustive) des meilleures adresses pour se restaurer de façon saine, pour un prix modéré entre midi et deux.

A Montréal :

MBco : MBco est une chaîne de boulangeries/traiteurs qui est en train de prendre d’assaut la planète entière. L’enseigne fondée à Montréal rencontre un franc succès en se plaçant sur le segment de la sandwicherie haut de gamme. Sont autant de sandwichs disponibles en ces lieux pour rassasier les travailleurs pressés entre midi et deux. L’enseigne propose en sus diverses salades, ainsi que les traditionnelles viennoiseries. Mon avis : le design ainsi que l’atmosphère générale de ces lieux sont une véritable réussite. Si l’on ajoute le fait que les sandwichs sont délicieux et disponibles à des prix raisonnables (comptez 6 à 8$ pour un sandwich), alors vous comprendrez les raisons de leur succès.

Le Comptoir du Chef : Cette enseigne montréalaise diffère quelque peu de ses camarades dans la gamme de produits proposés. En plus des traditionnels sandwichs gourmets et salades du chef, on peut y retrouver des plats préparés qui n’ont plus qu’à être réchauffés aux micro-ondes. Poulet au curry, bœuf thai avec ses légumes croquants, blanquette de veau ou rotinis gratinés sont autant de plats disponibles pour moins de 10$. Mon avis : la possibilité de manger de savoureux plats chauds à midi, prêt en 2 minutes et pour 10$ environ procure un avantage concurrentiel indéniable.

A Paris :

Cojean : C’est l’histoire folle d’un ancien salarié de chez McDo qui décide un jour de se lancer dans la restauration rapide saine et gourmet. 9 ans et 16 enseignes plus tard, on ne peut que constater le succès qu’a connu Cojean sur la scène parisienne. En créant une véritable expérience de dégustation grâce à des lieux très design, un personnel irréprochable et surtout de très bons produits, l’enseigne bénéficie aujourd’hui d’un capital de marque important. Au menu : sandwichs, salades, et desserts en tous genres, rien de bien original me direz-vous. La raison du succès tient au fait que ces produits sont encore faits à la main, dans la cuisine centrale de l’enseigne, à partir de matières premières fraîches du matin même. Mon avis : la référence à Paris pour bien manger le midi : menus variés, produits vraiment gourmets, le tout pour un prix avoisinant 10-12 € !

Lina’s : en vingt ans, la marque crée par Lina Ghosn a su conquérir la planète entière avec l’ouverture d’une centaine d’établissements à travers le monde. Récemment, la marque a décidé de se moderniser en proposant de nouveaux concepts à ses clients. En termes d’innovations on peut citer le service sur-mesure qui permet de créer son sandwich, à la manière de ce qui peut se faire chez Subway, ou encore le service de commande en ligne et de livraison pour éviter de faire la queue le midi. Mon avis : des produits savoureux, faits à base de nombreux ingrédients bios, font de Lina’s l’un des acteurs majeurs majeur de la restauration gourmet. A essayer de toute urgence donc !


Bert’s : last but not least, Bert’s, né de l’imagination d’Olivier Bertrand en 2002. Depuis son franchisage en 2004, la marque est de plus en plus présente sur la scène parisienne. Leurs sandwichs toastés, clubs ou wraps faits à partir de pains biologiques ne manquent pas de cachet et ont su conquérir les estomacs des gens de la capitale. La marque se veut résolument haut de gamme, avec un design sobre au service d’une ambiance plus feutrée. Rien à voir donc avec les concept-stores de Cojean. Mon avis : avec une ambiance résolument tournée vers celle de classe affaire, l’enseigne propose une gamme de produits classique mais variée, pour des prix plus que raisonnables. Je vous conseille donc d’aller y faire un tour !